Nouveau projet

 

Installer une commission «Vie Associative» au sein de l'Amicale

 

 20/ 02/ 2019.

                         

Objectif: 

     L'objectif de la commission : faire vivre de façon la plus large le projet de l’association, permettre à chaque membre (qu’il soit adhérent, animateur, membre du CA), de le porter, l’enrichir, le mettre en œuvre ; apporter idées, projets et évènements imaginés au CA élargi et accompagner leur mise en œuvre.  

 

Le projet de l’amicale : faire communauté 

    Ouvrir l’amicale au plus grand nombre sans barrière d’âge, de situation professionnelle ; prendre en compte les différentes générations qui la composent dans leurs attentes, leurs pratiques avec bienveillance ; conduire des actions visant à apporter à chacun de ses membres plus de bonheur, lui permettent de mieux vivre  ; mettre en place les instances et pratiques nécessaires pour une vie associative plus riche, plus collective, où chacun peut proposer, participer et mettre en œuvre des actions pour le bien commun ; enrichir la vie du territoire en développant ou soutenant des projets communs avec d’autres acteurs associatifs 

 

Les constats : 

    - l’association a vécue longtemps sans renouveler son projet associatif ; 

    - en dehors du CA, dont le rôle est de gérer et d’assurer au quotidien le bon fonctionnement de l’Amicale, il n’existe pas un lieu pour débattre, imaginer, lancer des idées; 

    - le CA élargi a permis de réunir animateurs et membres du CA. C’est un lieu d’information, d’échanges mais qui ne permet pas encore de débats d’idées ; il doit être nourri!

    - les initiatives ne sont pas toujours bien comprises ; elles donnent lieu à réflexions et soulèvent les susceptibilités ; la démarche de changement engagée nécessite une dynamique interne ; 

    - les ateliers et activités manquent de transversalité, les initiatives sont rares (et pourtant ça marche) ; les membres ne se connaissent pas toujours ;

    - pas d’accueil des nouveaux adhérents; 

    - les supports de communication existent mais les membres ne sont pas invités à se les approprier.  

 

mais l’Amicale dispose d’atouts : 

    - fidélité et stabilité des membres ; recrutement facilité du fait de la vitalité de Prayssac ; 

    - palette très large des activités proposées ; animateurs et animatrices motivés et passionnés ; 

    - l’intergénérationnel est une enjeu pour demain déjà partagé par beaucoup ; 

    - tissu associatif très riche dans tous les domaines ; structures culturelles, sportives et de loisirs ; 

    - capacité des animateurs et des membres du CA à se mobiliser pour faire évoluer l’association ; 

    - considérée comme une institution, son exemple peut apporter au territoire et au tissu associatif ; 

    - pour aider à bâtir le projet, la commission communication a joué un rôle important ; 

 

Ce que pourrait être la commande : 

    - Mise en place d’une commission ouverte à tous : espace de réflexion, d’échanges, de propositions tant pour la communication et la vie interne que vers l’extérieur. 

    - Source d’inspirations, d’idées, de projets, pour les animateurs et le CA, elle propose des réalisations concrètes pour améliorer les pratiques transversales entre ateliers, développer les initiatives intergénérationnelles, le développement de la curiosité et de la bienveillance en s’inspirant d’exemples ou d’expériences d’ailleurs ; pour prendre en compte et anticiper les situations futures. Lieu d’écoute et de respect mutuel, elle participe, des valeurs portées par l’Amicale. 

    - Son animation peut être collective et un de ses membres, volontaire, est invité à siéger au CA autant que nécessaire. Pour rendre compte et proposer dans le cadre des travaux de la commission, soit qu’il juge sa présence importante pour les débats au regard de l’ordre du jour ou bien qu’il soit sollicité par le CA. Comme tel il est coopté par le CA et fait l’objet d’une élection lors de l’AG. 

 

Trois sujets proposés : le site de l’amicale, la diffusion des infos financières, l’intergénérationnel.

 

 

Compte rendu succinct de la réunion du 20 mars de la commission vie associative

 

Présents : Yvonne Germain, Claudine Labois, Yolande Colombel, Cathériene Demeaux, Marie Claude Monin, Marie Mariez, Nadine Fournié, Ginette Clavier, Claudine Dubruel, Jean Paul Boggini, Colette Durupt, Raymonde Saramondi, Jacqueline Kare, Michel Salaün

Excusée : Maryse Azuelos

 

    Après un rapide tour de table pour faire les présentations, Michel remercie les participants et rappelle l’objectif fixé à la commission : donner à tous les membres la possibilité de participer à la vie de l’association en les impliquant dans les propositions, idées et renforcer le tissu associatif.

  

    Nous constatons aujourd’hui un vieillissement qui a conduit à vouloir ouvrir les portes de l’Amicale ; le constat  vaut pour d’autres associations. Il faut donc imaginer agir plus près les uns des autres et s’entraider pour pouvoir réaliser les projets et continuer les actions.

 

    Nous devons être plus attentif à ce qui se passe dans l’Amicale «intra-muros» (transversalité, informations) mais aussi ce qui se passe autour de nous «extra-muros». Il y a les associations amies que nous côtoyons et dont les personnes ont très souvent des responsabilités ou sont impliquées dans la vie d’autres associations. Nous constatons donc une diminution des ressources et le souhait par ailleurs de continuer de bénéficier des actions sans toujours s’impliquer directement (remarque d’Yvonne sur le nombre de participants).

 

    La commission qui est installée aujourd’hui constitue le troisième élément de gouvernance de l’Amicale : le CA pour la conduite et la gestion, le CA élargie pour les activités et les projets et la commission pour lancer des idées et faire vivre le dialogue au niveau de tous les membres. À l’ordre du jour : le site de l’Amicale et la transversalité en privilégiant l’intergénérationnel.

 

Accueillir et faire connaître

 

    Premier échange sur l’accueil et le fait de venir à l’Amicale : nous ne faisons pas formellement l’accueil des nouveaux adhérents. Ceux-ci rentrent directement dans les ateliers de leur choix. Comment améliorer cette situation ? Pour Jacqueline et Marie Claude il faut aussi faire connaître ce que fait l’Amicale (voir affichage du programme de Randolmen). Aujourd’hui l’information est tournée vers l’intérieur plus que l’extérieur. On ne sait pas qui arrive sur la commune. L’accueil de la municipalité, où beaucoup d’infos sont données, se place sur un autre plan et les associations n’y participent pas (remarque sur le nombre réduit des participants).

 

Après échanges plusieurs remarques :

 

    Trouver le bon support pour informer ; pourquoi ne pas afficher le journal « Contacts » à l’entrée ? Pourquoi ne pas le mettre à disposition à l’O.T . (question sur le rôle de l’O.T. aujourd’hui, qui n’assure plus le relais de la vie associative locale sauf manifestations dans un cadre défini) ; opportunité de se poser la question de l’accueil avec les futurs locaux : besoin d’une entrée conviviale et confortable pour prendre connaissance des infos (des fauteuils légers et des journaux, un coin où l’on peut se rencontrer) ; aujourd’hui affichage plutôt sauvage et trop d’informations qui empêchent la lisibilité (Jean Paul) ;

 

    Pour résumer les actions qui pourraient être conduites : faire l’accueil des nouveaux adhérents sous une forme qui aille plus loin que la simple journée portes ouverte (Ginette) ; comment se faire connaître si les personnes ne prennent pas déjà les informations qui existent (Catherine) ? Réaliser un document qui présente les activités ouvertes à tous et qui soit disponible dans d’autres lieux fréquentés par le public.

 

    Sur l’offre à mieux faire connaître, autre échange soulevé par une remarque de Marie : comment intéresser à l’Amicale des publics éloignés qui n’ont pas aujourd’hui d’activités et peuvent être seuls ? Suit un échange sur les conditions d’accueil : doivent-elles être différentes ? Réponse : ce n’est pas la vocation de l’Amicale il conviendrait de ne pas modifier les conditions actuelles mais plutôt de les valoriser (16€ pour toute l’année et toutes les activités).

 

Animer le site de l’Amicale

 

    Le site bâti et géré par un seule personne (merci André) ne répond plus aux besoins et à la forme souhaitée pour sa gestion. Le site pour être plus vivant et moins lourd à gérer doit l’être de façon plus collaborative. Chacun doit pouvoir l’enrichir et le faire vivre. Jean Paul aujourd’hui aide à sa gestion mais il ne peut le faire seul, il faut constituer un petit pool pour assurer la continuité. Il cite l’exemple du coup de cœur de l’atelier lecture : après une séance, a souhaité faire partager un coup de cœur pour un ouvrage que l‘on peut trouver à la médiathèque. Cela peut aussi convenir pour le cinéma. Pour Michel il faut valoriser ce qui est disponible sur place dans le village.

 

    De façon concrète Catherine, utilisatrice du site, a des soucis pour trouver certaines infos sur les randonnées. Jean Paul explique que la présentation a changé car le menu déroulant devenait trop important. Il explique également que le site permet de faire beaucoup de choses qui ne sont pas à ce jour utilisées : formulaires, infos données en direct, gestion d’un agenda. Il est lu à ce jour par plus de 1500 personnes, c’est donc un support à valoriser. On peut aussi faire plus de choses avec la boite mail : aujourd’hui quelques essais en donnant des informations pour rappeler un évènement ou pour un dépannage ou une offre (place pour une sortie théâtre). Chaque personne qui est autorisée peut et pourra faire des messages (gain de temps, complémenter le « Contatcs » mensuel).

 

Après échanges les remarques

 

    Sans parler de cassure numérique nous avons un certain nombre d’amicalistes qui ne vont pas sur l’internet. Comment peut-on être en contact et partager ces informations ? Faire, sur un rythme à définir, une sorte d’accueil permanence pour que les personnes reçoivent l’info directement et oralement (Ginette) ? Sur la question de l’agenda évoqué par Jean Paul, pour Claudine il serait intéressant de faire connaître les informations sur ce qui se passe aussi ailleurs ; on peut faire des liens avec d’autres sites (mairie, site des Bourians…) ; pour Marie il faut savoir jusqu’où on doit aller dans l’info et ne pas se substituer à l’existant. Il y a déjà sur le site de la commune toutes les manifestations qui s’y déroulent ; pour Michel il ne s’agit pas de prendre que la commune mais évoquer aussi des activités et des animations qui se déroulent ailleurs, auprès de nous sur les mêmes thématiques (ou non) pratiquées parfois autrement (d’autant que les amicalistes ne sont pas tous prayssacois) ; l’idée d’un agenda de l’amicaliste est à creuser : quel contenu, pour quelles destinations et surtout a-t-on les ressources (personnes de bonne volontés qui voudront bien le tenir à jour) ? En attendant il faut continuer d’apprécier les pistes pour faire vivre le site autrement et le rendre plus vivant ; mobiliser quelques personnes pour simplifier les tâches et assurer la continuité.

 

Enrichir l’offre et/ou connaître les besoins

 

    Ce n’est pas une question qui avait été imaginé mais le fait d’accueillir de nouveaux adhérents rend opportun le questionnement. Jacqueline qui souhaite faire de la marche est décontenancé par nos règles internes (ne pas visualiser le futur parcours, ne pas proposer de petites promenades), pratiques différentes d’ailleurs. Des remarques qui croisent celles de Ginette sur la question de la prévention santé. En proposant deux formules nous répondons à la demande de nombreux amicalistes mais pas à tous. Comment adapter l’offre pour tenir compte des situations individuelles, faire naître d’autres pratiques qui peuvent apporter de la convivialité (faire connaître le village, rencontrer des gens et se reposer quand on le souhaite) ; un chantier à ouvrir pour évaluer les pratiques de bienveillance à vocation intergénérationnelle que l’on pourrait faire naître mais sans doute pas tout seul (autres associations) ; voir si des besoins analogues existent ailleurs ;

 

    L’exemple de Raymonde est une autre déclinaison de cet ordre de la bienveillance. L’atelier mémoire et chansons a migré vers les Floralies à la fois dans la perspective des nouveaux locaux (déjà annoncés pour l’an passé) et répondre à une demande de la structure qui n’avait plus d’animateur pour l’atelier chansons. Raymonde constate que pour sa grande majorité, l’atelier est suivi par les résidents, peu d’amicalistes de l’extérieur. Son contenu est de fait capté par l’existant. Cela pose la question de la commande ; jusqu’où veut-on aller. Les nouveaux locaux seront-ils une opportunité pour retrouver la démarche initiale ? Mais quid des résidents qui sont particulièrement attachants ?

 

La transversalité n’est pas si simple

 

    Colette repend la proposition de Jacqueline sur l’organisation de petites promenades pour tous les âges et de petits parcours dans le village. Idée qui peut aussi se croiser avec l’idée ponctuelle de rallye. Deux idées, celle de Ginette qui a imaginé un rallye pédestre à connotation santé mais pas seulement ; qui répondrait à la fois au dispositif (question, énigme…) mais aussi proposerait sur le parcours les différentes activités de l’Amicale (danses folkloriques mais aussi vannerie…. un rallye découverte de l’Amicale en quelque sorte, ouvert à tous et pour tous les âges. Ginette estime qu’un tel projet demande un certain tempos pour être mis sur pied et imaginable l’an prochain si l’idée est déjà retenue. L’idée de Michel, qui en échangé avec Colette, se place sur le plan historique. l’association Prayssac au fil de l’histoire a réalisé un document sur les lieux de Prayssac. Une promenade découverte ou un rallye permettrait la rencontre entre le public et les collecteurs historiens amateurs et ainsi mieux faire connaître le patrimoine et l’histoire du village. Pour Catherine il serait opportun d’organiser une telle promenade découverte en été pour en faire bénéficier les touristes. Raymonde se souvient qu’à une certaine époque on faisait le parcours du cour. Ginette indique que cela existe toujours. Au départ de son lancement, une démarche nationale.

  

    Michel a évoqué en introduction la question de l’entraide et des frontières communes entre les associations qui s’investissent dans les mêmes domaines ; Marie Claude et Catherine citent quelques exemples de telles activités réalisées par Randolmen et la limite des bonnes volontés liées aux activités des unes et des autres. Randolmen a aidé d’autres associations, entre autre pour le Raid Black and wine ; aussi avec Les Parents d’Elèves à Noël en organisant une « chasse au trésor » également avec le Comité des fêtes pour une randonnée à l’occasion de festivités.

 

    Il faut faire attention à l’environnement car il existe énormément d’associations qui ont chacune leurs activités ; il faut veiller à ne pas prendre les activités des autres. Par rapport à l’Amicale, l’appel à l’entraide pour l’entretien des chemins n’a pas été couronné de succès l’an dernier. Cela montre que des personnes ayant des pratiques communes n’ont pas forcément les mêmes appréhensions. Ginette fait remarquer qu’elle n’a pas su la demande, Michel précise que la demande a été relayée aux marcheurs et qu’il aurait fallu la transmettre à tous ; ce qui pourra être proposé pour cette année. Autre exemple l’organisation de la prochaine randonnée pour « 5 clubs de la vallée » le 11 mai prochain : Randolmen aujourd’hui ne peut assurer seule la bonne organisation ; elle souhaite faire appel à l’Amicale (les deux associations ont des adhérents communs et une histoire commune) ; il est convenu qu’un appel serait à faire à toutes les bonnes volontés. Il s’agit de participer à une animation pour toute la vallée et aider à la pérennité d’une manifestation importante.

 

    Après échange plusieurs remarques sur l’idée de transversalité extra-muros. Celle-ci si elle apparaît une bonne idée mais requière quelques conditions, en amont, résumées par Ginette : ne pas se marcher sur les pieds avec une autre association du fait du calendrier, ne pas faire de l’ingérence en se lançant dans une action nouvelle qui ne l’est pas pour une autre association, transmettre et valoriser l’information auprès du public ciblé.

 

    Lors des échanges il n‘y a pas eu d’idée proposée pour la transversalité intra-muros. L’atelier vannerie imagine proposer un atelier enfants pendant les vacances et réfléchit à la façon de conduire la proposition. Raymonde évoque le centre aéré qui pourrait les accueillir. Mais là-aussi il y a risque d’ingérence vis à vis de l’existant.

 

    Maryse avait envoyé une contribution sur les points suivants : tisser des partenariats avec d’autres amicales pour mener à bien certains projets communs irréalisables parfois du fait du nombre (voyages, manifestations) ; établir un réseau de référents avec les associations prayssacoises pour mieux fonctionner (calendrier?) ; constituer un pool de bonnes volontés ; voir les partenariats possible et conventionnement avec la MSA, CPAM etc. pour les actions prévention santé. En fin de réunion Yvonne propose également de mettre en place une boite à idées disponible au local et sur le site.